Afin de soutenir l’idée de l’originalité de leur action, les camarades du Club National des Dissidents, Exclus et Aigris du PDG (CNDEA-PDG) alias Union Nationale alias PDG B ne cessent de faire passer dans l’opinion nationale le fait qu’ils sont les premiers, depuis l’engagement de notre pays dans le processus de démocratisation, à avoir constitué un groupement de partis de l’opposition avec d’anciens candidats à l’élection présidentielle. A travers cela, ils confirment ce que nous avons l’habitude de dire à leur sujet. Ces exclus, dissidents et aigris du PDG se moquent des gabonais et les prennent pour des enfants qu’on peut facilement tromper. Ils se disent que les Gabonais ont la mémoire courte. Ils se trompent.
Nous leur disons que les faits sont têtus. Quoiqu’ils fassent ils ne peuvent pas falsifier l’histoire politique de notre pays comme ils tentent de le faire. D’ailleurs, que savent-ils de l’opposition ? Depuis quand les bourreaux écrivent-ils objectivement l’histoire de leurs victimes ?
Un petit tour dans le passé nous apprend que l’opposition gabonaise, depuis 1990, s’est regroupée à plusieurs reprises. Elle a commencé par le FUAPO en passant par la COD, la Convention des Forces du Changement (CFC), le Haut Conseil de la République (HCR) et le Haut Conseil de la Résistance (HCR) avant les regroupements qu’elle a créés à la veille de l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009. Il convient de souligner qu’aucun regroupement n’a été aussi déterminé et aussi fort que le Haut Conseil de la République (HCR) mis en place à la suite du coup d’état électoral perpétré par les figures de proue de l’UNION NATIONALE alias Club National des Dissidents, Exclus et Aigris du PDG (CNDEA-PDG) lors de l’élection présidentielle de 1993. Toute l’opposition avait unanimement reconnu la victoire de Paul MBA ABESSOLE à cette élection. Elle avait maintenu la pression jusqu’à l’organisation des Accords de Paris dont les résolutions ont été adoptées par le peuple gabonais au cours du Referendum de 1995. Notons qu’aucun autre opposant ne s’était proclamé vainqueur comme ce fut le cas au lendemain du 30 août 2009. De plus, aucun candidat n’avait fait la grève de la faim pour faire reconnaître la victoire de l’opposition.
D’autres problèmes, non encore résolus par les fondateurs de l’UNION NATIONALE alias CNDEA-PDG, ont causé l’échec des regroupements précités : absence d’humilité de certaines personnalités, infiltration de l’opposition par le PDG, actions déstabilisatrices des gens tels que Zacharie, André, Casimir et leurs camarades entre autres. En ce qui concerne les fusions, l’UNION NATIONALE n’est pas la première fusion des partis et personnalités politiques de l’opposition au Gabon. Le RNB et l’ULP-PADI ont fusionné. Le CDJ est aussi le résultat d’une fusion. DIVUNGUI DI DINGUE et son groupe avaient rejoint l’ADERE de MBOUMBOU NGOMA. Nous espérons que les fondateurs de l’UN ne donneront pas naissance à DEUX ou TROIS d’ici quelques mois. Wait and See !