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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 14:32

Dans la plupart des discours de certaines personnalités politiques de notre pays, il nous revient que l’opposition est responsable de son échec depuis la réinstauration du multipartisme en 1990. Entre autres justifications avancées, on peut citer :

-         La multitude de candidatures issues de ce camp politique ;

-         Les agissements de certains leaders de l’opposition ;

-         L’absence de visibilité des idéologies, etc.

Mais, on oublie souvent l’essentiel : les principaux obstacles à notre processus démocratique qu’une personnalité politique de notre pays a dénoncés. Ce qui lui a d’ailleurs valu un procès public largement couvert par les médias assorti d’une forte amende. Nos compatriotes doivent se rappeler que ce procès fait suite à un recours initié contre le porte parole du Club des Dissidents du PDG et  Fraudeur en Chef du 2ème Arrondissement de Libreville. L’ancien Premier Ministre, pour ne pas le citer, semble oublier qu’il est responsable de « l’échec de l’opposition » à travers les fraudes massives qu’il organisait quand il était Vice-Président du PDG. Il en est de même de son camarade AMO qui s’était systématiquement opposé à l’installation des conseillers municipaux du RPG à la tête du Conseil municipal de Medouneu, en dépit des résultats sortis des urnes, favorables au Parti de MBA ABESSOLE. Les manœuvres frauduleuses sont enregistrées à NTOUM, chez l’ancien Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, où l’utilisation de la fausse monnaie aurait été signalée. Quelles belles leçons de démocratie !

En 1993, 1998 et 2009, malgré le nombre de candidats engagés dans la course, l’opposition a toujours gagné. Comme toujours, la fraude massive et l’implication de certaines institutions ont eu raison d’elle. A cela s’ajoute le braconnage politique dont sont aussi responsables les néo-opposants de la CND-PDG. Cette activité politique déloyale menée par les leaders du CND-PDG a aussi contribué à « l’échec » de l’opposition. Aujourd’hui, ces braconniers politiques s’érigent en donneurs de leçons.

Adeptes de la politique spectacle, les leaders du CND-PDG, habitués à la machine de la fraude du PDG, ne savent pas qu’une élection se gagne dans un bureau de vote avec des agents électoraux bien formés. En dehors des grands meetings, comment AMO a-t-il organisé le scrutin ? Tout comme nous voulons savoir qui l’a représenté dans les bureaux de vote. A Oyem, par exemple, qu’a-t-il fait pour protéger ses résultats ?  Qu’il nous réponde. Il a tout simplement été incapable d’arrêter une machine qu’il a lui-même mise en place. Avait-il perdu sa clé ? Ou l’a-t-il remise à son frère ? Toujours est-il qu’au Rond Point de la Démocratie, AMO s’était contenté de dire, impuissant, que la CENAP était en train

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